Le Journal de l’Afrique n°23: le panafricanisme des studios
- 11 Juil 2016
L’Afro-étasunien Cassius Clay, devenu Mohamed Ali après sa conversion à l’islam, s’est éteint le 3 juin dernier. Les hommages ont fusé de toute part, tels les coups de poing du disparu au faîte de son art-la boxe- pour célébrer « le plus grand boxeur de tous les temps », l’ « homme exemplaire », le « militant de la cause noir », le « musulman et fier de l’être », etc. Le président étasunien a préféré se tenir à bonne distance pour dire tout le…bien qu’il pensait de Mohamed Ali et de son combat qu’il a qualifié de « juste ». Dans un communiqué, M. Obama est revenu sur les mérites d’ « un homme qui se battait pour ce qui était juste ».
L’ancien président étasunien Bill Clinton dont l’épouse -Hillary- est candidate à la succession de Barack Obama à la Maison Blanche était aux avant-postes lors des obsèques de l’illustre disparu à Louisville, dans le Kentucky. Contrairement à Barack et Michelle Obama, Bill et Hilary Clinton ont besoin de suffrages pour la présidentielle qui arrive à grands pas. Il faut les chercher…
Au-delà de l’émotion et/ou du clientélisme, il est important de revenir sur la vie et le combat de Mohamed Ali ; surtout celui livré hors rings. En 2016 où des Noirs sont abattus comme des bêtes sauvages aux USA tout simplement parce qu’ils sont Noirs, on réalise à quel point il nous faut d’autres Mohamed Ali.
Des Mohamed Ali, il nous en faut vraiment. Aux USA, mais aussi en Afrique continentale. Ici, une nouvelle génération de « panafricanistes » est née. De média en média, ils se disent panafricanistes et appellent panafricanisme ce qu’ils disent. Seulement, entre leurs déclarations dites panafricanistes et leurs actes, il existe une incommensurable inadéquation. Le panafricanisme de studios est devenu une véritable menace. Il faut lutter contre cet ennemi de l’intérieur qui menace l’œuvre des pères fondateurs et vrais continuateurs.
Des Mohamed Ali, il nous en faut vraiment. Aux USA, mais aussi en Afrique continentale. Ici, une nouvelle génération de « panafricanistes » est née. De média en média, ils se disent panafricanistes et appellent panafricanisme ce qu’ils disent. Seulement, entre leurs déclarations dites panafricanistes et leurs actes, il existe une incommensurable inadéquation. Le panafricanisme de studios est devenu une véritable menace. Il faut lutter contre cet ennemi de l’intérieur qui menace l’œuvre des pères fondateurs et vrais continuateurs.
Source: Investig’Action
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