L'AUTEUR
Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige régulièrement des missions chirurgicales en Palestine, particulièrement dans la bande de Gaza où il a effectué près d’une trentaine de séjours.
Gaza, terre de massacres, de terreur et de martyrs. Gaza, épicentre du « choc des civilisations », théâtre inquiétant où se joue paraît-il la paix du monde… Mais au fond, à quoi ressemblent-ils les habitants de Gaza ? Qui sont-ils ? Que pensent-ils ? Comment vivent-ils ?
Christophe OBERLIN n’a pas la prétention de répondre à ces questions d’une manière académique. Il n’est ni journaliste ni « expert en relations internationales ». Mais depuis dix ans, il se rend dans la bande de Gaza plusieurs fois chaque année, pour y soigner les blessés de l’Intifada et enseigner la chirurgie à ses confrères palestiniens soumis au blocus de l’État d’Israël. Au-delà de son simple bistouri, il a su observer, écouter et questionner. Ce n’est donc pas un rapport technique qu’il nous livre ici, mais tout simplement sa propre expérience de médecin voyageur, à travers une série de regards, d’anecdotes et de récits qui nous font vivre ce qui n’est pas rapporté par les agences de presse. En tableaux insolites, drôles ou émouvants, il nous brosse l’envers du décor.
M. OBERLIN est également le coauteur avec Jacques-Marie BOURGET de Survivre à Gaza, la biographie de Mohamed al-RANTISSI, le chirurgien palestinien frère du dirigeant historique du HAMAS assassiné par l’État d’Israël…
Le mois d'avril voit en outre paraître, aux éditions Encre d'Orient, le livre Gaza, au carrefour de l'Histoire , sa traduction en français de l'ouvrage du journaliste anglais Gerald BUTT.
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Ce livre vous intéresse ?
Nous vous conseillons également ceux-ci:
- Survivre à Gaza
Le récit de la vie de Mohamed al-RANTISSI, le frère du cofondateur du Hamas, Abdelaziz al-RANTISSI.
- Yasser ARAFAT, Intime. La passion de la Palestine. de la journaliste espagnole Isabel PISANO; comprend une préface de Tariq RAMADAN, et une postface et des annexes rédigées par Thierry MEYSSAN.
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Informations
Regardez les vidéos de présentations des 2 livres.
Chroniques de Gaza – 2001-2011:
et Gaza, au carrefour de l'Histoire:
(de Gerald BUTT, traduit de l'anglais par Christophe OBERLIN)
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Éloges & critiques
« Le beau livre de Christophe Oberlin nous apporte l’analyse la plus pertinente de la situation à Gaza, à partir de l’expérience qu’il a pu vivre en y faisant un travail exceptionnellement précieux auprès des blessés et des handicapés. Ce qu’il décrit rejoint ce que ma femme et moi – beaucoup plus superficiellement, bien sûr – avons éprouvé et ressenti lors de plusieurs brefs séjours dans cette bande de terre. Je ne peux que recommander, à ceux qui s’efforcent de comprendre le destin des habitants de Gaza, la lecture attentive de ce livre parfaitement objectif. » >
- Stéphane HESSEL, Ambassadeur de France.
« J’éprouve pour le docteur Oberlin une profonde admiration. Il sauve l’honneur de l’Europe. Les gouvernements occidentaux assistent passivement, avec une immense et hypocrite lâcheté, au martyre quotidien des enfants, des femmes et des hommes de Gaza.
En 2006, après la victoire démocratique du Hamas aux élections générale en Palestine, Israël, soutenu par l’Union européenne et les États-Unis, a mis sous blocus un million et demi de personnes en violation totale du droit international.
Pendant les 23 jours de massacres de janvier 2009, les Israéliens ont assassiné plus de 1 400 Palestiniens, parmi lesquels 60 % étaient des enfants, ils en ont mutilé, brûlé et gravement blessé plus de 6 000. Il rend compte, avec précision et humanité, de la vie quotidienne, des conditions alimentaires, sanitaires, psychologiques, d’habitat précaires dans le ghetto de Gaza. Son livre est un document historique de la plus haute importance. »
- Jean ZIEGLER, ancien Rapporteur spécial auprès de l’ONU pour le droit à l'alimentation,
sociologue et écrivain suisse.
sociologue et écrivain suisse.
« Le livre de M. Christophe Oberlin est en soi une petite merveille. Il plonge au cœur même du problème palestinien. Il nous fait vivre dans une relation quotidienne la vie et le travail d’un professionnel – médecin – dans cet empire indéfinissable que constitue la Palestine. Plus rien n’y existe. Du côté israélien, tout le monde se moque des Droits de l’Homme, des décisions de justice, du bien-être des individus, du respect des droits les plus élémentaires. Il s’ensuit une situation chaotique et dangereuse, au quotidien. Mais au travers de cette relation intime, discrète et prophétique, apparaît une population, un peuple, un pays en proie au désespoir.
Il suffit de lire les passages des rencontres avec ces hommes et ces femmes, de voyager avec l’auteur dans les différentes régions, de se promener dans Gaza, d’en connaître l’histoire pour comprendre la terrible situation qui règne dans ces quelques kilomètres carrés où s’entasse une population malheureuse, exposée tous les jours. Il apporte un démenti cinglant à l’idée reçue selon laquelle il n’y aurait pas de solution au Proche-Orient !
Ce chirurgien, spécialisé dans la réparation des séquelles de traumatismes sévères, apporte son concours, ses connaissances et sa bonté à tous les malheurs. Il est toujours l’ami des Palestiniens, il a été le confident de certains de leurs représentants et dirigeants.
Mais, surtout, il place son récit dans l’histoire. Il fait remonter l’existence de Gaza aux pharaons, dont Touthmôsis III surnommé le Napoléon égyptien. Il retrace toutes les étapes de cette construction, riche, importante, et qui se trouve aujourd’hui anéantie dans ce que l’on appelle le problème et le siège de Gaza. Il évoque tour à tour les combats, les périodes de paix, les guerres, les invasions mais il relate aussi la volonté de vivre des Gazaouis.
Grâce à cette lecture (...), on ne peut s’empêcher de penser que le peuple palestinien ne mourra jamais. C’est un très beau livre en réalité. »
- Roland DUMAS, ancien ministre des Affaires étrangères,
ancien président du Conseil constitutionnel (1995-2000).
ancien président du Conseil constitutionnel (1995-2000).
En le lisant, me revenait à l’esprit une phrase de Mahmoud Darwich : "Nous souffrons d’un mal incurable qu’on appelle l’espoir." »
- Monseigneur Jacques GAILLOT.
« Le conflit israélo-palestinien fait couler beaucoup d’encre et de sang et d’invectives. Le docteur OBERLIN lui, nous en entretient d’une voix calme. Médecin, il se rend souvent à Gaza, bande de terre coupée du monde par Israël et par l’Égypte. Il nous parle de misère, de faim, de deuils.
Mon père qui était médecin à l’Ile de la Réunion, me parlait de la même voix quand il évoquait ses visites à la léproserie, à l’asile des fous ou à l’hospice des vieillards. Mais dans la Réunion alors colonie, on ne tuait pas les vieux, les lépreux ni les fous. À Gaza, on tue.
De temps en temps, l’armée d’Israël bombarde les écoles et les hôpitaux avec du phosphore, abandonne sur place les morts et les blessés. Le docteur OBERLIN soigne les blessés, le cœur brisé mais sans éclats de voix par respect pour ceux qu’il soigne et pour ceux qui le lisent.
Et sa retenue nous interroge. Comment est-ce possible ? Que fait l’ONU si bavarde par ailleurs ? Et nous-mêmes que faisons-nous ? »
- Jacques VERGÈS, avocat.
« En racontant de façon très vivante, et très agréable à lire, ses séjours sur place, le docteur Oberlin nous rapproche humainement des habitants de Gaza, dont nous sommes supposés être éloignés, surtout depuis qu’ils ont élu le Hamas, et nous éloigne des Israéliens, dont nous sommes supposés être proches, quels que soient les dirigeants qu’ils élisent. »
- Jean BRICMONT, professeur de physique théorique
à l'université catholique de Louvain, et essayiste belge.
à l'université catholique de Louvain, et essayiste belge.
« Je vous encourage vivement à lire les bouleversantes Chroniques de Gaza du médecin français Christophe Oberlin. Le sort médical de la population de Gaza qualifie à lui seul la nature de la politique de l’État d’Israël, strictement dépendante de l’appui intéressé que lui prodiguent depuis des décennies les États-Unis en quête de contrôle du pétrole d’Afrique et du Proche-Orient. Christophe Oberlin est l’honneur de la médecine française. Son courage personnel ne peut qu’être reconnu et honoré par tous, et en particulier par ceux qui persistent à penser que les membres de leur famille ne sont pas morts à Auschwitz (comme ce fut le cas de mon grand-père maternel) pour que leurs descendants "couvrent" les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dont l’ouvrage dresse, avec une grande retenue, l’effarant bilan chirurgical et humain. »
- Annie-LACROIX-RIZ, professeur émérite d'histoire contemporaine,
université Paris VII-Denis Diderot.
université Paris VII-Denis Diderot.
« Christophe Oberlin parle de la Palestine comme d'une famille à qui l'on rendrait visite périodiquement. Sauf que cette famille là porte en elle les stigmates et les blessures plus ou moins profondes, plus ou moins mutilantes d'une guerre d'occupation qui ne veut pas dire son nom. Une guerre ? Non ! Un crime contre cette humanité palestinienne qui n'en a plus le statut. Une humanité que l'on parque, que l'on déplace, que l'on refoule, que l'on canalise, que l'on humilie, que l'on met en joue… puis que l'on assassine au hasard des bombes au phosphore, des tirs ciblés où des balles perdues. La vie est devenue arbitraire. L'auteur nous raconte, sans haine, sans excès, dix années de cette horreur aux membres brisés, aux corps déchiquetés, aux enfants éparpillés...
Et le regard du chirurgien croise celui du peuple martyr recomposé à partir de toutes ces rencontres individuelles ou collectives. M. Oberlin, par son courage, son action humanitaire, son écoute attentive et le récit qu'il nous propose nous lave de la honte qui nous étreint face à la soumission des médias, au silence des nations et à celui de la France en particulier. Et il nous parle de Gaza, cette plaie béante offerte au monde qui détourne ostensiblement le regard. Nous qui savons, avons la responsabilité et le devoir de dire en accompagnant la parole de Christophe Oberlin. »
- René BALME, maire de Grigny.
« Arrivant à Gaza, l’unique rêve que je pouvais avoir, plutôt que journaliste, aurait été d’être médecin seul métier en accord avec l’urgence. L’encre sèche si rapidement et les images s’estompent à la vitesse du numérique. Décrire l’interminable injustice faite à la Palestine ne suffit pas à indigner le monde. Christophe Oberlin a résolu cette quadrature en se sublimant écrivain. L’âme qu’il met à sauver les corps et les vies, unique, est celle qui guide et son bistouri et sa plume. L’art de l’humanité. »
- Jacques-Marie BOURGET, journaliste spécialiste du Proche-Orient.
« C’est au début de l’année 2003, à l’hôpital Shifa de Gaza que j’ai rencontré pour la première fois le Dr Oberlin. Ses efforts professionnels étaient déjà largement appréciés par les Palestiniens blessés, si nombreux depuis la proclamation de l’État d’Israël en 1948, aussi bien qu’auprès des victimes d’accidents de la route, d’accidents du travail, ou des patients atteints de paralysies, toute cette chirurgie réparatrice très élaborée qui n’était pas encore pratiquée dans les hôpitaux de Gaza. (…) Je suis heureux d’avoir rencontré M. Oberlin qui est venu, avec d’autres, pour nous aider à rompre le siège. (…) Je souhaite tout le succès possible à l'auteur et (...) je remercie ceux qui le liront. »
- Mahmoud ZAHAR, chirurgien
et responsable politique au sein du mouvement politique HAMAS (tiré de la postface du livre).
et responsable politique au sein du mouvement politique HAMAS (tiré de la postface du livre).
« Après avoir refermé le livre Chroniques de Gaza du Dr Christophe Oberlin, je me souviendrai longtemps de sa description du passage d’Erez entre Israël et la bande de Gaza, de ses structures policières glaciales dans le petit matin, où l’aide aux Palestiniens, dissuadée, doit patienter au soleil brûlant des heures durant. Je garde aussi en mémoire ce gynécologue palestinien tuant un bovin à l’aide d’un couteau trop court, équarrissant la bête en cinq tas de viande pour autant de familles. Revient à la surface de mon esprit… Rafah, goutte à goutte de l’approvisionnement via l’Égypte, par des tunnels confectionnés de bennes de camions retournées, qui étayent la terre ; la leur. Et quand l’oppresseur invente des murs d’acier dans les profondeurs de leur terre, l’ingéniosité et l’adaptation rudimentaire, qualités universelles des peuples étouffés, trouvent des réponses et des solutions… À lire absolument. »
- André BOUNY, auteur du livre Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam.
« Merci à l’auteur pour ces chroniques, qui portent un autre regard sur cette autre rive de la méditerranée qui nous hante depuis des années, et nous permettent de mieux appréhender le quotidien des Palestiniens, notamment des Gazaouis, que l’on oublie trop souvent ici, à l’abri de ces drames !
La vision de Christophe Oberlin s’inscrit dans la magie de l’écriture, vision du plus intime et du plus lointain, vision de l’espace et du temps qui nous devancent et dont nous sommes, vision d’une histoire qui vient de loin mais qui s’écrit au jour le jour, vision qui nous renvoie sans cesse à cette réalité violente, tout en gardant l’espoir !
Merci de nous démontrer que Gaza est bien révélateur de nos contradictions, et en même temps victime de nos silences dont nous devrions avoir honte ! À travers ce quotidien décrit avec tant de retenue et de sincérité, il nous rappelle à nos responsabilités collectives à l’égard de ces valeurs universelles que l’on se doit de respecter, et face à cette justice internationale que l’on se doit d’exiger, car elle est la seule voie qui mènera à la paix…
Gaza est devenue une cible pour ceux et celles qui ne veulent pas la Paix car ils refusent la vérité et la Justice. Mais, aujourd’hui, le printemps arabe est en marche. Il est déterminé à se débarrasser de toutes les dictatures. Ce vent de Justice, de Liberté et de Dignité s’est levé pour libérer les peuples. Je suis certaine que demain, il soufflera sur Gaza jusqu’à Jérusalem, et qu’il balaiera sur son chemin toutes les colonisations, et rendra enfin justice à ce peuple qui a trop souffert pour une histoire qui ne lui appartient pas…
Merci Monsieur pour ce livre qui force l’admiration et l’espoir et qui s’impose également par vos convictions : il nous engage sur le chemin de la vérité et de la justice ! »
- Alima BOUMEDIENE THIERY, sénatrice.
« Nos lectures médiatiques nous donnent des nouvelles de Gaza, mais grâce au Dr Oberlin, et à travers lui, nous vivons à Gaza le temps de la lecture de ses Chroniques. "Oui, Gaza existe, Gaza a une histoire, Gaza a droit à l'Histoire". Merci à lui de nous faire partager les rencontres, les atmosphères et les joies de ce pays en devenir. Merci de ne pas avoir alimenté notre désespérance mais de nous faire entrevoir des lendemains qui chantent. Merci de nous avoir fait découvrir que les Gazaouis "savent faire fleurir le désert". Le printemps arabe aidera-t-il à entraîner la Palestine et Gaza vers les chemins de la paix ?
Je rêve avec Samih al-Qassim, le poète druze originaire de Ramah que ses enfants ne naissent plus avec la crainte des "bombes à phosphore avec leurs lueurs étonnantes comme les feux d'artifice du carnaval", que ses enfants ne naissent plus "avec leurs petits cercueils".
L'ouvrage de Christophe Oberlin sème dans nos cœurs et nos actions des forces nouvelles de croire à des jours radieux et joyeux. Il nous rachète de nos manques de courage et donne de la France l'image de la dignité et du respect que nous devons au peuple palestinien. »
- Etienne PINTE, député des Yvelines, ancien maire de Versailles.
« Ces Chroniques illustrent le caractère intrinsèquement injuste et criminel de l’occupation israélienne de Gaza pendant toute la dernière décennie. M. OBERLIN le dépeint de façon admirable, avec passion, honnêteté et une rare humanité. Son style est vif et facile à lire. Sa narration évoque tout à la fois la riche histoire de Gaza, la morgue des occupants et le courage, voire le stoïcisme de la population gazaouie.
La lutte centenaire des Palestiniens, et les réalités politiques auxquelles ils sont confrontés, sont certes plus complexes qu’une querelle entre deux mouvements politiques, le FATAH et le HAMAS, souvent présentés de manière quelque peu manichéenne. Pourtant, M. Oberlin quand il humanise le HAMAS fait œuvre utile et juste, en contrebalançant la propagande israélienne qui cherche à diaboliser ce mouvement, comme ce fut le cas avec l’OLP avant les Accords d’Oslo. »
- Hind KHOURY, représentante de l'Autorité Palestinienne en France.
« Avec la publication des Chroniques de Gaza du docteur Oberlin, plus personne ne pourra encore dire qu’il ignore ce qui se passe dans ce bout de territoire pris entre l’Égypte et Israël. Ici, on touche du doigt les effets d’une "quarantaine" interminable imposée par Israël à plus d’un million d’habitants et finalement acceptée par les principaux gouvernements des démocraties occidentales. À Gaza, tout fait défaut parce que les principales infrastructures, souvent financées par les Européens, ont été systématiquement pilonnées et détruites.
Ce sont les chroniques d’une punition collective imposée à toute une population et on se prend à rêver, après cette lecture, à l’application toute simple des conventions de Genève qui sanctionnent comme crimes de guerre tout ce que les Gazaouis subissent depuis de nombreuses années.
Alors en refermant ce livre, on se dit que décidément le Rapport Goldstone, du nom du magistrat sud-africain dépêché par les Nations Unies à la suite de la dernière opération militaire contre Gaza, et qui conclut à des crimes de guerre de part et d’autre, est une des premières évaluations honnêtes, à ce niveau, de la réalité d’une situation qui est un scandale international dont la communauté internationale porte la responsabilité. »
- Antoine COMTE, avocat.
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